Burundi
La Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) veut comprendre les circonstances de l’incident qui s’est produit dans une position de l’armée burundaise en novembre dernier.
L’organisation a ainsi délégué mardi une équipe au Burundi. Comme on peut lire dans l’ordre de mission établi le 1er décembre par le colonel Léon Mahoungou, commandant du mécanisme de vérification élargie de la CIRGL.
Au cours de cette mission qui a débuté mardi pour s’achever le 10 décembre, la délégation se rendra à Kibira, vers la frontière avec le Rwanda.
#Burundi —
_icglr
says it will deploy a verification team to Burundi to assess the claims by BurundiGov that its troops were attacked by Rwanda. We wonder where_icglr
has been since 2015 —it looks like _icglr role is to support regimes in the region not people of the region. pic.twitter.com/meJQ2×0C2g— iBurundi (@iburundi) December 3, 2019
C’est en effet ici qu’une position de l’armée burundaise a essuyé en mi-novembre dernier, une attaque surprise qui a coûté la vie à plus de huit soldats. Bujumbura a pointé du doigt le voisin rwandais, ce que Kigali a nié en évoquant des « accusations fantaisistes ».
Reste à savoir si la mission tirera au clair cette affaire qui risque d’empoisonner davantage les relations déjà tendues entre les deux voisins qui ont quasiment tout en commun : l’histoire, les us et coutumes, etc.
La CIRGL comprend onze États membres : l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
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